romanesque

piège

j’ai hésité avant d’intituler cet écrit.
ça semble complètement décousu, mais ça fait du sens pour moi. pour l’instant.

j’ai des collègues qui circulent sur des routes sinueuses, moralement parlant.

j’ai des collègues qui n’acceptent pas d’avoir tort.

j’ai des collègues qui sont sexistes, et qui diminuent les émotions et le ressenti des autres.

j’ai des collègues comme ça, mais au fond je n’en ai qu’un. c’est simplement plus facile de généraliser.

dans ma vie, il est seul, et j’ai un peu honte de lui dédier autant de mots ici.

c’est que ça m’irrite. ça vient gratter la petite bête féministe en moi.

se faire traiter comme demie-humaine. qu’on soit soupçonnée d’avoir des capacités inférieures aux pénis de ce monde.

si j’avais su que cet appendice allait me mener la vie dure, j’aurais préféré qu’on m’y prépare dès le début.
ce genre de comportement, ça peut seulement mener à la confrontation, à l’émasculation.

je tiens à préciser que j’ai toujours été le genre de personne à se tenir davantage avec les hommes. je n’ai vécu ni traumatisme, ni évènement qui puisse attiser ma colère contre le sexe opposé.

j’ai même des parents qui sortent du cadre traditionnel ''homme/femme''. tout pour me permettre de voir les rôles dans des relations hétéros comme un truc qui varie.
aussi,
les filles je trouvais ça compliqué, comme quoi ça change avec le temps.

plus je m’éveille à la condition des femmes, plus ma haine grandit.
mais je ne généralise pas.
tout le monde dans le même panier.

c’est ça, le piège.

promis
promis,
je ne vais pas y tomber.